Aujourd'hui je... deblatère

Je me rappelle comment mes articles étaient brefs au tout début de ce blog. Bien que sens dessus dessous, ils allaient tout de même droits aux buts. Ou pas. J'ai pour habitude de déblatérer. Écrire beaucoup pour dire peu. Souvent pour ne rien dire. Comme cette introduction pas du tout calculée et sans queue ni tête. J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur une chose à la fois. En général j'ai besoin de la télé en "musique de fond", en lisant des articles qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, tout en écrivant 'mon future prochain ex-article, ou parfois en écoutant le dernier Tame Impala. Si je me diagnostique en utilisant le sacro-saint docteur "Internet'", je suis sure de souffrir du "syndrome de manque de concentration aiguë"...

Sans transition. Il y a quelques mois, soit le 8 mars 2015 fut célébrer la journée internationale de la femme. WOOOooohooo sortons toutes nos tampons et autres accessoires supposément féminins! Nous avons une journée qui nous est consacrée. C'est bien joli tout ça, mais cela ne veut certainement pas dire que les 360 et quelques autres jours de l’année, le monde peut se permettre de remettre son horrible masque sexiste, misogyne, macho, et injuste qui prônent le "slut-body fat shaming" (disciples hommes et femmes confondues). Je ne suis pas  pour faire le procès de qui que ce soit (quoi que), ni pour entrer dans un débat sans fin à propos de termes du millénaire tout nouveau tout beau.

Cependant, je suis inondé pratiquement tous les jours par de bons samaritains (et par des samaritaines aussi parfois... SOUVENT) qui pensent bien faire en dictant ce que je devrais être et ce que je devrai porter. Mon poids est constamment critiqué, analyser par des êtres superficiels qui ne voient malheureusement pas plus loin que mes petits bourrelets. Bien entendu, le problème de ces gens frustrée aux futiles commentaires dépasse mes compétences de hobbit. Langue de vipère, manque de conversation, matière grise limitéefrustrations refouléesenfance traumatiséecomplexe difficile à assumer?! Bien des prétextes et bon nombre de "bonnes" raisons qui pourraient expliquer une certaine méchanceté gratuite. Méchanceté qui cache bien souvent un mal-être. Cette méchanceté et cette habitude de porter un jugement jusque sur le plus minuscule des poils pubiens, est aujourd'hui non seulement chose courante, mais elle est aussi acceptée comme un genre de norme aux allures masos. Overdose de 50 nuances de mon cul qui est sans doute monté a la tête de nombreuses personnes. Note a moi-même; un article sur '50 nuances de WTF'... ou pas. Bref dans ma quête de "j'essaie de comprendre le comportement de l'animal sauvage qu'est l’être humain', ce genre d'action me laisse sans voix.

Internet par exemple. AAAaaah internet. Ce vaste monde magiquement morbide, regorge de ces photos, liens et histoires à la con dans le genre "si tu es ce genre de fille, ne tu attends pas à ce genre d'histoire" ou encore "si tu es ce genre de fille, tu ne mérites pas ce genre de mec". "Ce" genre de fille?! Qui définit "ce" genre? Je ne vois pas en quoi un "comportement" devrait être catégorisé, ou juger. Surtout si ce dernier ne blesse personne, et n'est un danger pour personne. Si j'ai envie de faire de mon minou le lieu GPS "To be" par excellence, je ne vois pas en quoi cela concerne le peuple. Je voudrais pouvoir m'habiller et me comporter comme bon me semble. Sans qu'une bande de gros blaireaux de mes deux soient offusqué par les activités sexuelles de mon vagin ou encore le sexe de la personne que je décide de mettre dans mon lit!


Si je m'envoie en l'air avec la terre entière et même ton père, aah pardon, non pas ton père quand même, je m'emporte. Ressaisissons-nous! Si je bois comme un marin et que je m'envoie shots, bières, whiskys et autres doux breuvages alcoolisés comme une ado en rut, qu'est-ce que cela peut bien te foutre? Si ta définition du mot fun est maté "Vivement dimanche" en buvant du bubble tea et que la mienne est me défoncer aux drogues douces en dansant dans une forêt jusqu'au petit matin, c'est surement pas ta gueule qui souffrira de courbatures et de flashbacks la semaine qui suivra. Et encore une fois, petit rappel que je sois soûle, habillé, nu, en tutu ou avec une corne de licorne dans le cul, NON JE NE L'AI PAS CHERCHÉ. Messieurs dames ce n'est pas à moi de me "couvrir", de mieux me saper, ou me comporter selon vos mille et uns clichés mais à vos fils de savoir les garder dans leurs pantalons. 

Voyez-vous je crois fermement que la religion, le jugement, les opinions bien carrées; c'est un peu comme avoir une bite! C'est bien d'en avoir une, mais de la à la fourrer dans la gorge des gens au petit bonheur comme ça, NON MERCI! Pas plus tard que trois heures de ça, j'ai encore une fois voulu mourir en glissant DEUX FOIS sur une peau de banane à cause d'un minable statut Facebook.
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Nous ne nous aventurerons pas dans les moindres détails mais disons juste que cette intellectuelle religieusement religieuse a trouvé bon de comparer l'homosexualité à la pédophilie, la zoophilie, et même l'inceste! Voilà le genre de chose qui me donne envie d’être un vase parfois. Oui un vase... pour me projeter sur sa gueule et lui briser les dents. Aaah non! ZEEEEN! ZEEEN! ZENITUDE!

Sans transition. Qui d'entre nous est une belle et blanche colombe pour se permettre de juger les roux pigeons qui se la coulent douce? Pourquoi l’être humain s’entête à mettre des putains de barrières, a 's'auto-superioriser' (je crois avoir inventé un mot ici) en tout? En matière de savoir, d'opinion, de style, de comportements? Quand réaliseront nous que dans ce putain de court métrage que l'on appelle la vie, cette personne de qui vous vous moquez sans arrière-pensée (et souvent sans vouloir blesser) est elle aussi l’héroïne de son court-métrage. Vous qui lui lancer des piques, vous qui la juger, vous qui vous moquez, de son physique, de son style, de ses choix, savez-vous que vous n’êtes que figurant dans l'histoire de sa vie? Un étranger en arrière-plan, qui sera vite oublié, ou qui laissera des séquelles difficiles à panser. Parce qu'au final, cet être comme vous a ses moments de joie, de peine, d'espoir. Comme vous elle fait des blagues idiotes avec ses potes, comme vous elle a surement passé des nuits blanches à pleurer un amour perdu, comme vous elle a surement bien du lancer une flatulence mortelle dans son sommeil. Avant de l'ouvrir pour répandre un venin, sers-toi des 2 neurones que l'univers a bien voulu te donner.

Une simple idée, ou plutôt un simple "art de vivre" si je puis dire; VIVRE ET LAISSEZ VIVRE! Non pas ignorer, ou encore moins être indifférent! Mais simplement vivre et laissez vivre bon sangJe comprends que vous vouliez vous exprimer. Que vous pensiez bien faire en disant " les femmes sont mieux au naturelle " ou que vous êtes de fervents soldats dans la guerre contre les diaboliques produits de beauté et autres fers a lisser. Cependant votre amour pour la femme et ce qu'elle représente ne serait-il pas encore plus vrai si vous arriviez à simplement la laisser être. Sans questionner ses choix et ses agissements. Sans lui dicter son comportement, son habillement, mais simplement en acceptant ce qu'elle est. Ce qu'elle souhaite être, ce qu'elle fait pour y arriver, sans jugement ni cliché? Et si vous pouviez appliquer cela a tout être vivant (pas seulement à nous les madames), le monde ne serait-il pas meilleur? 

Mais aux finals gentes dames, et gentilshommes, même moi je juge. À travers cet article par exemple; je juge bien les têtes de cons. Bah comme il dit l'autre, il faut de tout pour faire un monde, et c'est bien dommage.

Ce serait bien quand même si l'on avait tous un petit peu d'Emily Mann en soi.
Photo © Peter Marteka / Hartford Courant









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