Aujourd'hui je... vous raconte mon Île Maurice a moi.

Coucou ! Oyé Oyé ! Salutations, peuple du monde virtuel de l'Internet.
Je sors encore une fois de ma caverne des bois de Wigan ! Oui, oui, vous avez bien lu. Wigan ! Je ne suis plus sur un bateau, et encore moins sur ma petite île. Si ma location géographique vous intéresse, vous pouvez lire le pourquoi du comment de mes déplacements en anglais ici… Ou pas! Malheureusement pour mes amis francophones, ma paresse légendaire fait que je n’ai pas encore écrit la version française de l’article mentionné plus haut. J’ai vécu tellement de changements drastiques en à peine deux ans, tant d’expériences, de belles rencontres, de voyages, de découvertes, de leçons personnelles. Bref, je n'en garde que le meilleur ! Et encore une fois je me perds, toujours à broder !

Je disais donc… Je sors de ma caverne des bois grâce à une toute petite idée qui a germé dans ma petite tête de hobbit après avoir vu le reportage à deux balles d'NRJ12 "Île Maurice - le Paradis tropical" que vous pouvez mater ici, si vous ne l'avez pas encore vu.

Je dois dire que je n’ai pas été choquée après avoir visionné ce documentaire. J’ai été amusée, embarrassée et même frustrée mais pas choquée. Avant de s’indigner, et de lancer des coups d'épée rouillée dans les eaux bleu-turquoise de Flic en Flac, il nous faut réaliser une chose : ce genre de reportages ne fait que suivre une ligne éditoriale imposée par les chaines sur lesquelles ils sont diffusés. Ces grosses maisons médiatiques ont généralement une stratégie marketing béton visant à cibler une audience avec une tranche d’âge et des goûts spécifiques. Les différentes tranches d’âge dans leur ligne de mire définissent ainsi les horaires auxquels "x" ou "y" émissions seront diffusés. Dans son article « La programmation d’une chaine de télévision », Jacques Mousseau, ancien directeur de programmation chez TF1, déclare : ‘Une chaîne privée donc commerciale de télévision ne connaît qu’un maître : le public’. Ce que public veut voir, téléviseur montre, encore, et encore, jusqu’à épuisement de la ‘vague’. NRJ12 est quand même la chaîne qui nous offre « Les Anges de la télé réalité » depuis déjà 8 ans !

Photo de Google

Réfléchissez donc deux secondes. Qui dit commerce dit ventes. Qui dit ventes dit pubs, qui dit pubs dit OASIS LES FRUITS COMPLÈTEMENT ‘CUTE’ ET DÉJANTÉS !! Pardon, je m’excuse et je m’égare. Je ne peux être sérieuse plus de deux minutes 30. Nous disions donc, qui dit pubs dit souvent désinformations, embellissements de la vérité, non-dits, et manipulation du contenu. Ces chaines veulent vous vendre des produits qu'ils representent à travers leurs émissions et leurs publicités et pour lesquelles elles sont payées. En gros, les reportages comme celui d’NRJ12 ‘’Île Maurice – Le Paradis Tropical’’ sont rarement innocents. Ils naissent grâce à une science précise de la programmation, qui repose sur des éléments tels qu’une bonne connaissance des attitudes et comportements du public, obtenue après l’analyse de statiques et de données sociologiques. C’est un peu triste de se dire que ce sont les téléspectateurs qui sont à l’origine de ce genre de daube à cause d’une certaine demande d’émissions chocs, de sensations fortes, de télé réalité pas très réel, et de ‘vérités’ généralistes ou dualistes.

Ce que j’aimerais comprendre c’est ce qui pousse les gens à vouloir voir ce genre de choses. Ce qui ne rend pas les choses faciles c’est cette tendance des médias dits ‘commerciaux’ d’encourager ce genre de visions dualistes du sujet. Dualiste dans le sens où tout doit être ou noir, ou blanc, mais jamais gris. L’Île Maurice est tantôt décrite comme un vrai paradis sur terre, et tantôt comme un ghetto rongée par la drogue et la prostitution. Pas de balance, pas de juste milieu. Juste deux descriptions opposées. Deux extrêmes. L’île Maurice ou la poule aux œufs d’or pour les riches investisseurs étrangers. Le paradis tropical et fiscale des retraités, des ‘djeunes’, des bourgeois, ou de n’importe quel dodo en mal de sensations fortes qui souhaite se faire dorer au soleil.

Lancer une simple recherche ‘reportages sur l’Ile Maurice' sur Google, et vous verrez de vos propres yeux. Tous ces reportages se décrivent comme étant ‘choc’, révélant des ‘vérités’ les unes plus vraies que les autres, ou encore montrant le revers de la carte postale. Rappelez-vous le reportage d’enquête exclusive d'M6, il y a quelques années. Si, si! Je suis certaine que vous vous en souvenez ! Cette emission qui décrivait l’Ile Maurice comme un pays sous-développé avec ‘un cinéma qui date des années 80’ et une force policière qui est a la poursuite de gros caïds de la drogue qui tiennent à peine debout. Cette émission jouait aussi parfaitement l'jeu du ‘placement de produit’ et faisait les ‘éloges’ de nos compatriotes Guimbeau, Coindreau et compagnie. Si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, c’est par ici.


Il semblerait que bon nombre de ces documentaires font volontairement dans le journalisme dit ‘marketing’. Ce qui est peut-être de la pub ciblée pour un public bourge français, est logiquement un revenu financier pour l’ile Maurice. Serait-ce une stratégie de notre ministère tropical du tourisme pour attirer riches touristes et investisseurs ? ‘Dieu’ seul le sait ! Il nous faut juste être vigilant et ne pas volontairement tomber dans toutes les farces où l’on essaye de nous cuire !

Exemple : la YouTubeuse EnjoyPhoenix (que je ne connaissais pas du tout avant de commencer cet article) été récemment en vacances à l’ile Maurice. La plupart des articles racontant son séjour sont comme celui-ci. Elle est décrite comme une petite chieuse qui se plaint tout le temps, et qui n’a pas vraiment apprécié ses vacances au soleil. Et pourtant, sur sa chaine Youtube, ses vlogs (videos-blogs) concernant notre île, sont frais, gentillet, et remplit de positivité. Oui c’est une petite jeunette, alors elle se plaint de temps en temps, et s’accorde quelques généralités mais ce n’est rien de bien méchant. Quand elle déclare que la montagne du Morne est le plus haut sommet de notre île par exemple, elle s’empresse de dire que c’est une info à vérifier.


Du côté d’NRJ12, c’est un autre son de cloche. Pour une chaine appartenant à un groupe télévisuel qui se vante de rassembler quelques 37 millions de téléspectateurs chaque mois, la moindre des choses serait de vérifier leurs informations avant de les diffuser. Il est dommage de sortir un documentaire sur l’ile Maurice bourré de généralités et de faussetés.

Parce que ce n'est pas la réalité, et parce que c'est être complètement à côté de la plaque. Donc NON, nous ne sommes pas tous proprios de bateaux à l'ile Maurice, nous ne sommes pas tous capables d'aller patauger avec des dauphins (je suis d'ailleurs contre ce genre d'activités mais ça c'est une autre histoire), 
nos artistes ne vont pas tous puiser l'inspiration dans les hôtels du nord de l'ile et nous ne possédons pas tous des hydravions qui nous emmènent à l'île aux Bernache pour des "raves parties" (les meilleures raves se font d'ailleurs loin des regards indiscrets). Les exemples s’enchainent et ne s’arrêtent pas ;

1.‘Activités prisées par tous les Mauriciens’ - nager avec les dauphins ? ! Vraiment ? ! Mon grand-père qui était pécheur n’a jamais fait, et pourtant la mer il connaît !

2.‘Seul moment où tous les Mauriciens peuvent se réunir pour faire la fête’ – Rave sur une petite île entre l’ile D’Ambre et l’ile aux Bernache ? ! Essaye d’expliquer à ma mère ce que c’est qu’une rave !

3. Non, le pub ‘Lakaz' ne se trouve pas à Quatre-Bornes

4. Radio Plus n’est pas la radio nationale de l'ile

Bref vous pouvez même en faire un jeu ! Le gagnant est celui qui trouve le plus phrases dites au petit bonheur comme ça !


J’ai donc décidé de remonter les bretelles à NRJ, et de vous raconter mon île Maurice à moi et ce qui fait de ce petit bout de terre un vrai petit paradis loin d'une vie factice de carte postale. L'île Maurice c'est tellement plus qu'un soleil constant, que des étendues de plages aux sables fin et d'une eau turquoise. C'est tout un "carri melanze", comme on dit chez nous - ou melting-pot pour ceux qui connaissent Shakespeare et compagnie - de culture, de saveurs, de couleurs, de religions, de gens, de tout ! Le métissage de culture est l'une de ces belles choses dont vous pourrez être témoin quand vous aurez posé vos valises et vos "savates dodo" sur notre sol. Je me dis souvent que la meilleure façon de décrire mon Île est de dire que c'est un petit bout de monde dans le monde. Un arc-en-ciel de langues et de saveurs influencé par beaucoup de coins et recoins du globe.

Je n’ai pas toujours eu la meilleure des opinions concernant l’ile Maurice. À l’adolescence par exemple, l’un de mes rêves les plus fous était de quitter ce pays multiculturel pour de bon car selon moi l’ile ne possédait pas grand-chose de positif ! Je devais être folle, ou jeune et conne, ou les trois! Cependant en grandissant j’ai appris à l’aimer ce pays, à le découvrir, et à être fier d’y être née. Je reconnais être chanceuse car je suis le fruit d’un mélange de cultures, de religions, de traditions, d’histoire ! Et je fais partie d’un peuple uni et pacifique. Oh, nous sommes loin d’être un pays paradisiaque ! La drogue fait des ravages, la nature est menacée souvent par le gouvernement lui-même qui ne fait que la détruire au lieu de la protéger sous prétexte de développement, et le communalisme perdure et est même encouragé majoritairement par les ‘grands’ partis politiques qui tiennent souvent des discours limite racistes afin de mieux régner.

Alors oui nous sommes une destination touristique par excellence mais il faut aussi se rappeler que nous sommes un pays comme les autres. Un pays qui fonctionne, un pays qui travaille, un pays qui vit. Un pays où il y a des gentils, mais aussi des méchants. Ou il y a de la pollution, la pauvreté, le non-respect de l’environnement, la maltraitance des animaux… Je ne justifie pas ces horribles choses. J’essaie juste de vous faire comprendre que nous ne sommes pas parfait. Pas si paradisiaque que veulent le faire croire vos cartes postales et vos émissions. Et pourtant… Et pourtant nous sommes un pays où différentes religions et communautés ne s’entre-tuent pas, nos villes sont loin d’être aussi froides et indifférentes que les vôtres, nous apprenons tous les jours la tolérance et sommes fiers de nos différences. Les Mauriciens sont connus pour être un peuple accueillant et chaleureux… Et contrairement au documentaire d’NRJ ne sont pas tous cuisiniers, jardiniers, livreurs de nourriture, chauffeurs, bonne à tout faire ou ‘modiss’ (couturière). Alors pourquoi s’entêter à vouloir nous décrire comme noir ou blanc, alors que nous sommes de toutes les couleurs ?


Nous avons été une colonie française, puis anglaise avant d’obtenir notre indépendance en 1968. Le pourquoi du comment de l’obtention de cette indépendance est le principal sujet d’énormes débats qui font toujours l’actualité aujourd’hui. Principalement parce que tout un peuple (les Chagossiens) a été déraciné de leurs îles (oui, il y en avait plusieurs), de leurs patries comme conséquence de cette indépendance – mais cela sera surement le sujet d’un autre article. Notre langue nationale est le kreol, mais nous sommes presque tous bilingue. Nous avons inventé le franglais, le frankreol, l'angkreol – bref, mélanger les choses on sait faire !

Mon ile Maurice c’est fêter Divali dans le froid de Curepipe. En famille, avec mes Mowsi, Mowsa, Mamou, Nana et Nani (termes affectueux et signe de respect en hindi pour les oncles, les tatas, et les grands-parents). C’est faire des ‘mithai’ (une collection de petits gâteaux sucrés indiens que l'on partage généralement avec son entourage pour des occasions spéciales) très tôt le matin avec toutes les petites cousines, et foutre de la farine partout. C’est piquer un ou deux gâteaux avant de les mettre dans les boîtes pour les partager avec tous les voisins en marchant dans les rues fièrement dans nos 'churidars' (vêtement traditionnel) d’enfants. C’est ne pas connaitre des gens mais quand même leur faire la bise en disant ‘Happy Divali’ et être accueillit chez eux avec un ‘vini rentrer ki zot pou boir ? coca ?’ (Venez entrer, vous buvez quelque chose ? Du coca ?).

Photo de Google.
Mon île Maurice à moi c’est la cuisine de ma grand-mère bondée de monde. De cris d’enfants, de fous rires, et d’opinions. C’est mes Taties et mes grands-parents qui font des ‘rotis’(genre de galette à base de farine) à la chaine. Chacun sa place et son boulot dans la file de production. Transformer de la farine et des épices en plat appétissant pour nourrir une vingtaine de bouches, c’est du boulot ! Mon île Maurice à moi c’est ‘balier coco’(notre balai national!), c’est ‘roche cari’( voir la photo juste en haut - petit monument en pierre qui se trouve généralement derrière les maison de nos grands-mères, et ou elles broient manuellement leurs épices), c’est ‘roche laver’(machine à laver manuel. Un peu le même concept que la 'roche cari'!), c’est ‘pima’(piment), c’est ‘tabagie’ (petite épicerie du coin), c’est ‘marss pie ni’ (marcher pieds nus), c’est les dimanches matin à la messe (pour quand je daignais y aller), c’est manger ‘enn roti’ ou ‘enn paire dhall’(voir la photo du haut) enveloppée dans un petit bout de papier gris bien gras. C’est notre bière Phoenix, c’est nos traits physiques que l’on ne peut décrire ou mettre en boîte - comme les sardines Josiane ! C’est les ‘ti vilaz’ (les petits villages), les ‘sirandanes’ (jeux de mots), les expressions kreol à dormir debout. C’est ‘di pain griyer, di ber, fromaz’ (du pain grillé, avec du beurre et du fromage Kraft!), c’est ‘balance ek pier la fourss’(se balancer avec les branches d'un arbre Banian - voir la photo du bas) !

Photo de Google.
Mon île Maurice à moi c’est ma veille petite voisine qui toque à la porte à chaque fois qu’elle confectionne un plat que ma mère adore. Avec son petit bol a la main ‘enn tigit rasson pou ou’('je vous amène un peu de rasson' - le 'rasson' est une soupe épicée et végétarienne). C’est ma maman qui lui rends la pareille à chaque fois qu’elle cuisine. C’est le partage culinaire, de traditions, de religions. C’est le respect d’autrui que l’on apprend de nos aînés. Que l’on développe avec nos semblables, et que l’on met en pratique. Pour les moins têtes de nœuds d’entre nous du moins.

Mon ile Maurice a moi c’est des ‘jamming sessions’ autour d’un feu sur la plage à Tamarin. Avec une gratte, des Djembes, des Ravanes, de la bonne humeur et pas grand-chose. C’est une bande de copains qui se taquine, qui rigole, et parle de tout et de rien. C’est cette énergie qui se dégage de tout le monde quand le son de la ravanne se fait entendre. C’est le Séga typique qui coule dans nos veines, qui nous fait danser ‘zigiler’, ne pas tenir en place et se défouler. C’est aimer Kaya, Cassiya, et tous ces artistes Mauriciens d’hier et d’aujourd’hui qui nous font vibrer, planer. C’est manger avec les doigts, mettre ‘enn ti tika’(petit bijou qui se colle entre les sourcils, est aussi appelé 'bindi'). C’est ‘Kass en poz’ (lézarder) à ‘Ti lac’, ou près de la tour a Terrasson pour s’aérer l’esprit.


Mon île Maurice à moi, c’est les beaux paysages, la mer, le sable fin, les montagnes, les petits endroits cachés que personne ne connaît. Mais c’est avant tout les gens. Ces gens qui mettent en avant leurs différences et les acceptent au lieu de les détruire en détruisant ceux des autres. Il est dur de vous raconter mon pays en un article. Alors je reviendrai vous raconter leurs île Maurice à eux ces jolis gens.



Comments

  1. Wouah, jai lu ton article du début à la fin et j'en ai la chair de poule et les larmes qui montent tant tu mas transporté à ce qu'est mon pays d'origine. Car je me sens plus mairicienne dans l'âme que française, jai grandi dans cette cultur ou on partage quoi qu'on ait, que ce soit de l'amour, des choses, des moments... j'ai egalement grandi en prennant conscience que chaque moment et précieux et que la famille en particulier et l'être humain doivent s'aimer et s'entraîner. Cest aussi aller au marché pour aller chercher de quoi faire à manger en y allant dans des bus qui faisaient beaucoup de bruit et qui en aurait fait trembler plus d'un! Lol.
    Cest les repas à beaucoup autour d'une table ou pas, juste une chaise et tout le monde ensemble à manger en cari poule, satini baumli, bred malbor, rougail saucisse ou je ne sais quoi encore. .. tu as fait ressurgir des souvenirs qui me touchent car c'est enfait une grosse partie de moi.
    Biensur ce n'est pas parfait, mais la bas je m'y sens reellement comme chez moi. Et pas fair naniè mo marss pie ni en france lol!
    En tous cas merci pour cet article, de mettre en valeur au plus proche de la réalité ce qu'est cette belle île.

    Au plaisir de te lire,

    Estelle, Littlelitchi

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    1. AAaaaah Bazar Port Louis, et nos bus qui sont presque des cercueils ambulants!!

      Ton petit message me fais super plaisir, et je n'imaginais pas qu'il serait capable d'evoquer d'aussi beaux souvenirs! Merci a toi, de lire, et de partager ta petite histoire sur mon petit blog :)

      Et surtout contigne marss pie niiiii ^_^
      A tres bientot :)

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  2. Excellent article. On ressent tellement ta passion que ça donne envie d'y aller faire un tour sur la petite ile... J'ai essayé de regarder la daube qu'a servi NRJ12 et j'ai zappé après une minute. Cependant, ça a donné envie a ma copine, qui l'a vu en entier, d'y aller un jour.

    Ma chère Audrey, il n'y a qu'une chose qui fait que Maurice soit extraordinaire; pas ses plages au sable fin, pas casela, pas les dauphins, pas ses plats.... mais la chaleur des gens. Et ça, aucun reportage a la télé ne pourra le retranscrire.

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    1. Je suis tout a fait d'accord avec toi mon petit Andy :)
      Merci, merci de lire, et merci pour le joli petit commentaire ^_^

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  3. Wonderful inspiration and from the land of rugby league....

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  4. J'adore donc je partage :)

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  5. Excellent! Intéressante mise en contexte, et jolie description des scènes de vie mauriciennes. On s'y retrouve tous. Merci pour ce partage!

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    1. Merci beaucoup, de partager, de lire, de prendre le temps de commenter :)
      Merci ^_^

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  6. Merveille parmi les merveilles, on sent la mauricienne furieuse qu'NRJ12 ait prit des raccourcis pour decrire une nation si complexe et riche de culture et de traditions... Merci de nous rendre justice, de vibrer au son des ravannes, d'avoir un cœur qui bat au même rythme que le notre... On peut sortir un mauricien de son ile, mais on ne peut pas sortir l'île Maurice d'un Mauricien... Bravo...

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    1. Merci, merci beaucoup!! J'en avais un peu marre de toutes ces étiquettes que l'on nous colle sans arrêt sur le dos. Tout ce blanc, ou noir! Alors que nous sommes comme vous dites complexe et riche! Mo riss, nou riss :)

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  7. Top net
    Mo conge jordi - Mone fek leve mone lire to l'article.. wow - mo croire mone choque moi!!
    Merci , merci beaucoup, tone fer zote tou revive ban souvenir ..
    Merci tone met tou san link..
    Thanks a million..

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    1. Merci a zot, a zot tou ki pe lir, ki pe partazer, ki pe commenter - ki fier zot melanz, zot diversiter, ek zot ti zil coloree :)

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  8. gerard Cauvelet27 July 2016 at 02:42

    superbe article. On en redemande encore surtout pour les plus jeunes pour ne pas oublier.Vive l ' ile Maurice vive notre culture.

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  9. Je n'e m'attendais pas du tout a autant de positivité, et a de si jolis/profonds commentaires ensoleilée!!!

    Merci a zot tou <3 Merci d'avoir pris la peine de lire, de commentaire. Je reviendrai et dans mon prochain article je vous raconterai, leurs ile Maurice a eux, l’île Maurice des Mauriciens :)

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  10. Excellent article qui reflète la réalité Mauricienne,pas ce qu'on a vu sur NRJ..Ce qui me pousse à dire que je suis fière de mon île Maurice. Bravo.

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    1. Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire et de commenter :)
      Nous avons de quoi etre fier je pense ^_^

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  11. Bonjour,

    j'aime bien votre écriture bien élaboré qui détient une touche originale qui sort de votre caractère / personnalité de penseur profond et qui m'a rendu curieux depuis le début jusqu'à la fin. Merci d'avoir partager le lien ou on peut visualiser ce film dans votre article (mais si je vais le voir est une autre question! J'ai préférer vos mots - je pense de imaginer ce que le film peut être en format hémiplégique me suffit...). Etant donner que j'ai pas les chaines de télé local + no télé (suis à Maurice). Très intéressant votre introduction au sujet surtout l'aspect marketing que sa englobe et la raison d’être ou sa motivation d'exister pour cette production.

    Je me disait bien que le marché ou le film a était projeter était composer d'une cible qui adore cette île ou rêve d'y aller un jour. L'autre sur M6 quelque années de cela, j'avait vue. Vous décrivez bien les aspect et intéressant l'aspect du dualisme. Sa donne tous sa aussi une autre perspective et je me dit que un reportage limite aussi beaucoup la vaste diversité qu'on peut pas tout coincer dans une seule reportage. Un seul documentaire peut pas résumé tout un pays. Mais pour pas mal de gros consommateurs de médias, peut être que leur état d'esprit conclura que Moris c'est que sa... Faut ce poser des questions aussi...

    Très belle description de Maurice "Un arc-en-ciel de langues et de saveurs influencé par beaucoup de coins et recoins du globe". Quelque chose a relire pour se bien rappeler de la belle diversité qu'on a. Faut la estimer et que sa a de la valeur. Faut être conscient que tout sa n'est pas donner. Toujours dommage de voir l’indifférence dans pas mal d'autres domaines - comme on voit souvent les ordures dans des jolie endroit de la nature. :..(

    Quand j'était plus jeune je voulait quitter l'île pour découvrir et profiter de ce que l'île ne offrait pas... pour ensuite découvrir que c'était que des vanité pas important (mais fallait faire l’expérience...) et il fait bien à Maurice même si on n'a pas tout - on n'a pas besoin d'avoir tout. Et pas mal de projet de développements à Maurice sont des projets en TROP - pas nécessaire d'avoir ce que ont des grandes économies. Justement c'est pour sa que les gens aiment aussi venir à Maurice, pour son originalité des choses si on ajoute, on détruit notre île tropicale...

    Quand j'était loin de l'île je pensait aux belles routes longée par des arbres, le sud... le climat chaud, les repas, les amis, la mer, les couleurs, les sons, le rires des gens etc. Et votre liste comme le balier coco, roche cari évoque des souvenirs que je pense pas pouvoir retrouver similaire ailleurs, même nos Mine Frires sont unique même si sa ressemble les fried noodles Thai ou autre que j'ai manger en Europe mais pas pareille... :-)

    A bientôt de vous lire!
    Dietmar

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    1. Merci beaucoup, de partager votre vécue, et d'avoir pris le temps de lire et de commenter si gentillement. Merci, vraiment merci beaucoup :)

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