Aujourd'hui je...remédie a votre ignorance!

Blogueurs! Blogueuses!

L'heure est venu pour nous de sortir de l'ombre et d’éduquer cette masse vide, creuse et dénuée de sens qui s'extasie devant les films de Jennifer Aniston. Sachez simples mortels qu'il n'existe pas que les catégories : actions, comédie, amour qui pue, et horreur en matière de cinématographie. Apres une longue absence pour cause de torture mental (j’étai en pleine période d'examens) j'ai donc décidé de vous faire part de mon amour pour le 7ème art. Je n'aurai jamais le culot de m'autoproclamer critique cinématographique mais je pense avoir quand même une bonne connaissance et beaucoup plus de goûts que le commun des mortels en matière de cinéma. Des films j'en ai vu des tonnes, des bobines et des bobines de films, des rivières d’émotions, des torrents de sentiments cru, réaliste, fantaisiste et même parfois débile a en pleurer! 

De "Crossroads" à "Salo (ou les 120 journées de Sodome)", je passe de la daube commercial hollywoodienne au "Simulated Snuff movies" en moins de deux! J'ai donc décidé de vous faire une liste des films qui ont marqué ma petite vie, toutes catégories confondue. Bien sur le choix a été dure, TRÈS DURE (un peu comme entrez a Poudlard, devenir dresseur de Pokemon, ou Jedi!); j'ai même penser a vous faire une liste de films géniaux classer par réalisateur de génie, mais cela m'aurait prit trop de temps et comme je suis en vacances C'EST QUAND QUE JE PASSE MES JOURNÉES A DORMIR HEIN?! 

Donc sans plus tarder(rrrrrrrroulement de tambours......suspense) "ze winnerz are:"

1. Dancer in the Dark - Lars Von Trier

C'est un petit bijou cinématographique que nous offre l'enfant terrible de Cannes. Magnifique aussi bien pour les yeux que pour les oreilles, cet ovni est un véritable coup de maître pour l’éternelle femme enfant de génie qu'est Bjork. Elle est juste a coupé le souffle comme...comme une énorme claque en pleine gueule pour ses premiers pas en tant qu'actrice.

Ce film j'ai du le voir quand j’avais 13 ou 14 ans et il m'a marqué de part la simplicité avec laquelle Von Trier exploite les petits bobos du quotidien qui petit a petit se transforment en drame fantastique pour démontrer toute la cruelle beauté de la méchanceté humaine. L'histoire est tout ce qu'il y a de plus commune; une mère myope comme une taupe qui se fend le cul a l'usine pour économiser de l'argent pour que son fils puisse subir une opération pour ne pas être aussi myope qu'elle. Mais voila que son méchant voisin, en qui elle avait une confiance aveugle(vilain jeu de mots!) se pointe et lui vole ses économies!

Et c'est a partir de la que l'histoire se développe. Selma/Bjork s'impose donc en héroïne des temps moderne des le début du film; mère courage, femme forte, rêveuse, naïve et fragile, elle en veut et elle fera tout pour sa progéniture. Oscillant entre hallucinations de Selma, rêveries et réalisme aiguë, Von Trier nous plonge dans un conte un peu comédie musical(ce serait plutôt un drame musical mais bon) sur les bords qui se termine en apothéose avec un final qui m'a fait chialer comme une madeleine. Von Trier désormais persona non grata à Cannes s'impose comme un des meilleurs réalisateur "indie" de sa génération.

Avec une spontanéité déconcertante, il parvient a nous faire réfléchir et contempler ce monstre que nous pouvons tous être avec un œil critique et neutre en même temps. Sa palme d'or pour "Dancer in the Dark" est amplement mérité, et il est et sera toujours l'un de mes réalisateur préférés.

J'ai trop la flegme pour finir le reste de ma liste, je la continuerai plus tard! A bientôt pour le reste et pour un nouvel article sur les fêtes, les vacances, le soleil, ta mère, mon père, bref...tout c'qui pue le fric et fait vendre!

Apres des siècles et des siècles AMEN, je suis de retour pour finir ma liste de film de la mort. La liste qui va suivre n'est absolument pas en ordre de préférence - a souligné par contre que "Dancer in the Dark" est pour moi "ZE" film ultime de tous les temps. Aussi, j'ai essayé de faire une liste éclectique dans le but de plaire aux amateurs de différents genre. Loin de moi les stéréotypes américains, les blockbusters, les teen-movies et autres daube tiède a 2 balles!! Ouvrez tout grand vos yeux vers le cinéma indépendant, les films a petit budgets et les petits bijoux hors normes.

2. Tears of Kali - Andreas Marschall

Dans la catégorie "veux tu avoir peur jusqu’a pissé dans ton froc", je vous conseille vivement "Tears of Kali"! Pour la petite info, Andreas Marschall a realisé plusieurs couvertures d'albums notamment pour des groupes tels que In Flames, Obituary, Kreator et Sodom. Il a aussi realisé le clip "People of the Lie" pour le groupe Kreator. Tears of Kali marque donc ses débuts en tant que réalisateur et je dois dire que le film est diaboliquement perturbant. Rien a voir avec la daube fade et sans gout que nous a balancé les Etats Unis ces 10 derniers années en matière d'horreur. Ici tout est cru, tout est joliment rouge, tout est subtilement gore (ou pas, dépendant de votre sensibilité), et tout nous est balancé a la figure sans retenue. Pas de place pour la fausse censure hypocrite qui hante beaucoup de films d'horreurs de nos jours!

La tension est palpable des la première scène qui en jette et qui promet un film a secoué le cerveau. Par exemple préparez vous des les premières minutes a voir une jolie petite blonde s'auto-mutiler les paupières pour "mieux voir" la lumière. L'intrigue se déroule au début des années 80 durant le boom des sectes et autres illuminées en tout genre qui promettent paix intérieur, acceptation et guérison de l’âme. Nous suivons donc des adeptes (ou ex adeptes) de la secte Taylor-Eriksson qui essaient tant bien que mal de vivre avec les séquelles et les démons refoulés de leur jeunes années hippie. Rassurez vous, pas de violence gratuite a deux balles.

Cependant, préparez vous a être témoin d'une introspection violente et sanglante qui aura pour but d'exorciser le monstre intérieur que l'on nourrit tous. Mais comme le sait chaque fan d'horreur qui se respecte, l'exorcisme n’emmène que des emmerdes! Le film est tellement bien foutu que l'on aurait presqu'envie que tout cela ai été basé sur une histoire vraie - je dis bien "presque". J'ai du passer des heures a faire des recherches en ligne sur cette fameuse secte, mais absolument RIEN, NADA, ZERO. C'est peut être mieux ainsi qui sait et cela rends le film encore plus glauque. Amateur du genre, vous allez vous régalez!

3. Eternal Sunshine of the Spotless Mind - Michel Gondry

Je suis de retour! Des années après avoir commencé cet article! Pour finir ma liste, ou du moins essayé! Voyez vous, il est dure (comme ma b... Ciel! Que dis-je?! Oui je me fais rire moi même, il en faut peu... vraiment peu) pour moi de tomber d'accord avec ma licorne cérébrale sur une liste définitive. Elle et moi nous aimons tellement de choses. Et tellement de choses différentes! La seule chose que nous sommes sure de détester par contre sont les films romantiques larmoyants ou encore les 'chick flicks' comme diraient nos amis anglophones.

Eternal Sunshine of the Spotless mind est me direz vous, un film romantique, et bien..... EEEeeeer (tête de con, lèvres pincé, sourcils froncés au maximum) disons que c'est un ovni dans le genre. Le titre est selon moi une petite merveille en lui même 'Eternal Sunshine of the Spotless mind', c'est poétique, c'est beau, c'est surtout très long (comme ma b...! Désolé je ne peux m'en empêcher, c'est trop tentant!). Le mélange de différents genre est sans doute le point fort d'Eternal Sunshine of the Spotless mind. Michel Gondry le realisateur, manipule habilement science fiction, thriller psychologique et film romantique. Le résultat est non seulement fantastique mais cruellement crédible.

L'histoire est portant simple, Joel Barish, émotionnellement indisposé tombe fou amoureux de Clementine Kruczynski, émotionnellement très disposée mais dans tous les sens, et de toutes les couleurs (de cheveux surtout!). On s'attache très facilement aux personnages, on s'identifie a leur histoire passionnée, fusionnelle, et compliquée. On se dit que l'on a vécu ce qu'ils ont vécu, que l'on a fait pareille et ressenti ce même sentiment de bien être en regardant les étoiles avec un être cher et on a même souvent comme eux voulu complètement effacer ce même être cher de notre mémoire, de notre vie. Les histoires d'amours intenses qui finissent mal on connait tous. Et si on avait une technologie qui nous permettraient d’effacer certain souvenirs, voire d'effacer une personne carrément de notre mémoire?! C'est sur ce concept que se déroule le scripte du film écrit par Charlie Kaufmann (l'homme derrière l’écriture de l'excellent 'Dans la peau de John Malkovich'), Pierre Bismuth et Michel Gondry. 

Le jeu des acteurs est juste époustouflant! Jim Carrey en artiste paumé, naïf et un brin dépressif; j’adhère complètement! Quant a Kate Winslet, j'ai adoré la détester - mais surtout parce que j'arrive a m'identifier au personnage, pendant que d'autres tomberont surement amoureux de 'Clémentine'. Fougueuse, impulsive, compliquée, passionnée, c'est le genre de femme déesse que l'on arrive difficilement a cerné. Elle vous frustrera jusqu'au plus profond de votre cul mais vous laissera gaga avec un sentiment de fascination et d'admiration. Elle apporte de la couleur, et de la spontanéité dans la vie grise et triste de Joel et il lui donne la sécurité et tout l'amour que sont cœur fragile de femme pas très sure d'elle désire. Bizarrement ils se complètent et sont tellement vrai, et crédible que c'est dure de ne pas s'attacher, s'identifier a eux et se laisser emporter dans leurs tourbillon d’émotions.

Biensure le film ne tient pas seulement sur les épaules de Carey et Winsley et n'est pas qu'une simple histoire de vieux amants qui essaye de raviver la flamme 'qui s'est mourut' (ref. Shrek et l'ane essayant de traverser le pont dans le tout premier Shrek - les films animés c'est bien! Pas tout le temps, mais... BREF!). Les seconds rôles sont tout aussi crédible et riche dans le sens ou tous les personnages sont très humains; que ce soit dans la laideur et dans la beauté de la nature humaine. Mais je vous laisse découvrir tout ce petit monde et cette folle histoire de machine qui permet de complètement effacer quelqu'un de sa vie, de sa mémoire, de son être.

Ça aurait pu être un film d'amour simplet comme on les déteste mais c'est peut connaitre le génie de Gondry. 

4. Grave of the Fireflies - Isao Takahata

Vous connaissez ces films qui vous donnent envie de vous pendre? Non?! Eh ben "internettes" et internautes il n'est jamais trop tard pour s'essayer a de nouvelles choses - pas la pendaison pardis! Mais différents genre de films! Grave of the fireflies joliment appeler "Le tombeau des lucioles" en français, est un film qui me ramene a ma tendre enfance - tendre?! Quand on connait la fin de ce film, tendre n'est peut être pas le mot idéal ici. Grave of the fireflies est le genre de film que tu regardes quand t'es tout gamin et qui comme par magie te reste dans la tête, te fais sourire, et te traumatise complètement. A 10 ans a peine, la guerre, les bombes, les familles déchiré par la connerie des hommes, les enfants devenu orphelins, la famine, la peur, tu comprends pas trop. 

C'est dans un monde loin de ton imagination d'enfant. C'est dans les films pour adultes que tu trouves triste et pas assez coloré et auxquelles tu rajouterais bien volontiers un peu de magie et beaucoup de mauve. Mais quand tout ces maux s'invitent dans ton petit monde d'enfant, a travers un dessin animé ça te touche "mais d'une force"! C'est un sentiment inexplicable. Parce que je ne savais pas décerner le vrai du faux, moi qui avait une imagination débordante. Ce qui fait que visionner ce film en étant enfant m'a non seulement plongé dans une tristesse profonde mais m'a surtout fais réalisé l'importance de certaines choses. Je me rappelle avoir regardé par la fenêtre pour être bien sure qu'il n'y avait aucun avion qui transportait des bombes qui tomberait sur la gueule de ma maison. Tu sais, quand t'es enfant, t'es un peu con. Je me souviens aussi avoir pleuré a chaudes larmes, presque tout le long du film en priant tres fort pour que rien de mal n'arrive a mon petit frère qui venait de naitre. Mini drama queen, bonjour!

 C'est ce film animé qui m'a fait réaliser et comprendre les bombardements; je ne savais même pas que ce genre de chose existait. Qu'il y avait des gens comme sa, qui n'avait rien demander, qui vivait leur petite vie et puis un jour... tout s’écroule. Tout s'en va. A cause de cette chose terrible que l'on appelle la guerre. Et qui existe toujours en 2017. 

Sorti en 1988, Le Tombeau des lucioles est un film d'animation japonais de Isao Takahata du studio Ghibli. C'est une oeuvre archi-realiste, en terme de dessins, de decors, qui sont parfaitement credible et reproduisent au details pres le Kobe de 1945. Il est adapté de La Tombe des lucioles, une nouvelle semi-autobiographique écrite en 1967 par Akiyuki Nosaka. "Semi-autobiographique", non mais vous vous rendez compte?!

A l'heure ou absolument tout nous encourage a être de plus en plus nombriliste, et a être le poil de cul le plus frisés de l'univers dans une compétition de poils de cul frisée et malsaine. Compétition en tout! En matière de talent, en matière d'opinion, d’éducation, de statut, de tout! Ce genre de nouvelle ou de film arrive comme un bon gros coup de poing sur la gueule. Un coup de poing mérité, un coup de poing qui réveille, et qui fais du bien (oui oui aussi bizarre que cela puisse paraître). Parce que dites vous bien que si l'histoire de Setsuko ne vous fais pas vous remettre en question, et ne vous donne pas l'envie d’être meilleur... BAAAAAAH euuuh.... wep, wep. Comme vous pouvez le constater, je n'ai pas de conclusion.

Il est de mon devoir de vous informer que j'ai commencé cette 'liste' en 2011, ou en 2013 et je n'ai jamais pu la finir. Je pense d'ailleurs qu'elle n'est toujours pas fini. Il me prends des années a choisir ce que je pense être de 'bons' films, parce que quand l'on sait ou chercher et quand l'on sait ce que l'on aime; IL Y EN A TELLEEEEMENT! Disons que j'ai essayé de compilé pour vous quelques films qui m'ont marqué quand j’étais plus jeune. Vu que je la trouve un peu incomplète, je reviendrai donc avec une nouvelle liste, plus folle et plus bizarre! Sur ceux je vous salut bien bas gens du peuple virtuel!